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la tombe de henri dunant
19/05/2008 12:40
À côté de quelques autres honneurs qui lui sont accordés dans les années qui suivent, il est fait docteur honoris causa de la faculté de médecine de l'Université d'Heidelberg en 1903 en même temps que Gustave Moynier. Il passe les dernières années de sa vie à l'hôpital de Heiden où il tombe dans la dépression et la crainte d'être poursuivi par ses créanciers et son adversaire Moynier. Bien qu'il se voit encore lié à la foi chrétienne, il s'éloigne aussi bien du calvinisme que d'autres formes de religion organisée et dédaigne toute institution religieuse durant ses dernières années.
Selon les indications fournies par les infirmières s'occupant de lui, son dernier acte est l'envoi d'une version de son livre éditée par Rudolf Müller avec un mot personnel à la reine d'Italie. Il s'éteint dans la soirée du 30 octobre 1910 aux environs de 22h00 et survécut ainsi près de deux mois à Moynier.
Malgré les félicitations du comité de la Croix-Rouge adressées à Dunant à l'occasion de la remise du prix Nobel, aucune amélioration ne survint dans leurs relations.
Ses derniers mots adressés au docteur Altherr furent : « Ah, que ça devient noir ! » Dans une lettre adressée à Wilhelm Sonderegger, il formule son souhait quant aux circonstances de son inhumation :
« Je souhaite être porté en terre comme un chien le serait, sans une seule de vos cérémonies que je ne reconnais pas. Je compte sûrement sur votre bonté pour veiller sur mon dernier désir terrestre. Je compte sur votre amitié pour qu'il en soit ainsi. Je suis un jeune disciple du Christ comme au premier siècle, c'est-à-dire rien
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henri dans ses derniers années
19/05/2008 12:36
En 1901, Dunant reçoit le premier prix Nobel de la paix pour la fondation de la Croix-Rouge internationale et l'initiation de la première convention de Genève. Dans un télégramme qu'il reçoit le 10 décembre, le comité Nobel basé à Oslo lui communique ainsi sa décision :
« À Henry Dunant, Heiden. Le comité Nobel du parlement norvégien a l'honneur de vous communiquer qu'il vous remet le prix Nobel de la paix 1901 à vous, Henry Dunant, et à Frédéric Passy. Le comité vous envoie ses respects et ses bons vœux. »
Pour défendre ses opinions, Dunant avait agi auprès du comité Nobel au travers du médecin militaire norvégien Hans Daae à qui Rudolf Müller avait expédié une copie de son livre. Avec Dunant, c'est le pacifiste français Frédéric Passy, fondateur de la première Ligue internationale de la paix à Paris (1867) et membre avec lui de l'Alliance pour l'ordre et la civilisation, qui est distingué. Les félicitations, qui lui sont communiquées officiellement à l'occasion de l'attribution du prix, signifient pour lui une réhabilitation tardive, 34 ans après les faits, et la reconnaissance de ses actions pour la naissance de la Croix-Rouge, geste plus important encore pour lui que tous les autres prix, distinctions, honneurs et paroles de sympathie précédents. Pour le mouvement de la Croix-Rouge, le prix signifie une reconnaissance importante de son travail et de l'importance de la convention de Genève dans une atmosphère de risque de guerre en augmentation constante en raison d'une intensification des tensions internationales ainsi qu'un armement militaire croissant.
Henri Dunant dans ses dernières annéesMoynier de même que le comité international étaient également nominés pour le prix. Même si Dunant fut proposé par une large palette de partisans — dont trois professeurs de Bruxelles, sept professeurs d'Amsterdam, 92 parlementaires suédois, 64 parlementaires du Wurtemberg, deux ministres norvégiens ainsi que le Bureau international permanent de la paix —, sa nomination ne fut pas contestée pour le prix. On restait toutefois divisé sur l'effet de la Croix-Rouge et de la convention de Genève sur un conflit : ne rendent-ils la guerre plus attirante parce qu'ils supportent une partie de la peine liée à celle-ci ? Dans ce contexte, Rudolf Müller se prononce en faveur de l'attribution du prix à Dunant dans une longue lettre au comité Nobel et soumet la proposition de partager le prix entre Frédéric Passy, prévu à l'origine comme unique récipiendaire, et Dunant. Puisqu'une remise du prix à Dunant devait être examinée quelques années plus tard, il mit en avant son état de santé ainsi que son âge avancé.
La remise commune du prix à Passy et Dunant est aussi intéressante en raison des différences qui existent alors entre le mouvement pour la paix et le mouvement de la Croix-Rouge. Avec la décision de diviser le premier prix Nobel de la paix entre Passy, un pacifiste traditionnel et le représentant le plus connu du mouvement pour la paix à l'époque, et l'humaniste Dunant, le comité Nobel crée deux catégories essentielles sur lesquelles il s'appuiera pour les remises ultérieures du prix. D'un côté se trouvent les hommes puis plus tard les organisations qui se consacrent à la paix et correspondent ainsi à la partie du testament d'Alfred Nobel qui prévoit le prix pour celui qui « la plupart du temps ou le mieux possible [a agit] pour la suppression ou la diminution des armées ainsi que pour la formation et la diffusion de congrès de la paix... » D'autre part, dans la tradition de l'attribution du prix à Dunant, le prix sera remis dans le futur pour couronner les actions dans le secteur humanitaire. Cela suit une argumentation selon laquelle les actions humanitaires sont finalement aussi considérées comme pacifiques et correspondent ainsi à la partie du testament de Nobel qui prévoit le prix pour celui qui « la plupart du temps ou le mieux possible [a agit] pour la fraternité des peuples... »
Quant à Hans Daae, il a réussi à placer une partie de l'argent du prix, d'un montant de 104 000 francs suisses dans une banque norvégienne, le protégeant ainsi avant des créanciers de Dunant. Dunant lui-même
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heiden a la retraite
19/05/2008 12:34
En 1881, il se rend pour la première fois en compagnie d'amis de Stuttgart au Biedermeierdorf situé au-dessus de la ville de Heiden dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures. À partir de 1887, alors qu'il vit à Londres, il reçoit une petite aide financière mensuelle de ses partisans. Puisque celui-ci possède un style de vie certes modeste mais sans tomber dans la pauvreté, il parvient à s'installer définitivement en juillet de la même année dans l'hôtel Paradies de la famille Stähelin situé à Heiden. Après que cette famille ait vendu la pension quelques années plus tard, il se rend dans la commune voisine de Trogen et vit à partir de la fin 1890 dans l'hôtel Lindenbühl sans toutefois se sentir à son aise. Après plus d'une année, il retourne à Heiden et vit à partir du 30 avril 1892 dans l'hôpital de la ville qui est dirigé par le docteur Hermann Altherr. Il se retire alors complètement aux cours des années suivantes et laisse de plus en plus la place, au soir de sa vie, à des pensées mystiques et des visions prophétiques. Parmi les raisons du choix de Dunant porté sur Heiden figurent, aux côtés de la perspective de l'isolement et de la renommée de cette ville comme lieu de repos et de traitement, la vue sur le lac de Constance qui lui rappelle sa ville natale et le lac Léman qu'il aime se remémorer durant ses promenades.
Peu après son arrivée, il se lie d'amitié avec le jeune enseignant Wilhelm Sonderegger et son épouse Susanna. Sous la pression de Sonderegger, il débute la rédaction de ses mémoires. Susanna lui suggère alors la fondation d'une section de la Croix-Rouge à Heiden, une idée qui enthousiasme Dunant. En 1890, il devient président d'honneur de la section fondée le 27 février de la même année.
Il fonde de grands espoirs en l'amitié avec les Sonderegger en ce qui concerne la propagation de ses idées, en particulier sous la forme d'une nouvelle édition de son livre. Toutefois, cette amitié souffre plus tard fortement d'accusations non justifiées de Dunant selon lesquelles Sonderegger ferait cause commune avec Moynier resté à Genève. Le décès prématuré de Sonderegger en 1904, à l'âge de 42 ans, pèse sur Dunant malgré les tensions profondes existant entre les deux hommes. L'admiration de Sonderegger pour Dunant, restée intacte malgré les reproches de ce dernier, s'est tard transmise à son fils Hans Konrad Sonderegger et à son petit-fils René qui publiera en 1935 des lettres de Dunant héritée de son père.
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les fondateurs
19/05/2008 12:24
comite international .fondateurs oeuvre de la croix ruge geneve 1863
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camp
19/05/2008 12:16
j etais en de scout .un camp assez interressant .c etais a rufisque
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